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oui à la nouvelle carte des régions et la suppression des départements

Cette semaine sera marquée dans l'histoire de notre pays avec la nouvelle orientation de l'organisation territoriale de la France pour le futur.

Enfin, un premier Ministre qui prend l'affaire par le bon bout. Après Balladur, les intentions de Nicolas Sarkozy, Manuel VALS a gagné la première manche : faire avaliser par l'assemblée nationale sa politique générale qui comprend le thème abordé ci-dessus.

Mais ce n'est pas gagné tant les réticences vont être nombreuses.

Je l'ai déjà écrit il y a bien longtemps sur ce blog. Pour avoir une France capable de se sortir de ce "mille feuilles" territorial, il faut regrouper, simplifier et avoir une clarté dans la vision de nos structures.

Comment y parvenir tant les élus nationaux, régionaux, locaux, sont les premiers à être attachés au statut-quo. La suppression de leurs fauteuils, de leurs indemnités seront un handicap très fort : l'intérêt particulier prédomine souvent l'intérêt général !

Les médias qui souvent prônaient les économies potentielles, commencent par virer de bord en insistant sur les déclarations des uns et des autres du type "je ne veux pas être rattaché à X, Y ou Z" (voir les deux pages de La montagne du début de la semaine), sans connaître la philosophie générale de ces évolutions.

Alors que l'on peut trouver plus d'efficacité, tout en gardant des services de proximité, en supprimant les mes compétences exercées par plusieurs niveaux, les économies devraient être importantes. Pour cela il faut clarifier en définissant les missions de chaque structure, les objectifs et s'attacher à en contrôler les résultats.

Je prendrai un exemple concret assez récent : La caisse d'épargne d'Auvergne et celle du Limousin, ont fusionné il y a quelques années. Le service de proximité est assuré sans difficultés avec des agences dans la plupart des villes. Les services généraux ont été regroupés (mutualisés) et les économies d'échelles ont été faites. Alors qui se trouve aujourd'hui pour critiquer cette formule. Personne.

D'autres grandes entreprises l'ont également réalisé. Certains ont réussi, d'autres ont laissé tombé - à tort - la proximité - Toutes ont fait des économies d'échelle et sont plus efficaces.

Pourquoi l'administration publique territoriale ne serait - elle pas capable d'en faire autant au bénéfice des contribuables ?

Dans un monde où l'on a besoin de mettre l'argent et le service au plus près des citoyens, envisager cette modification territoriale est une mesure de bon sens. Pour une fois que l'on va en ce sens, applaudissons mais soyons vigilant car les caciques existeront toujours et le changement ne se fera pas simplement.

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